Écrits pédagogiques – Introduction

L’APPRENTISSAGE DU MÉTIER MUSICAL

Vous trouverez ici des liens vers mes livres en ligne concernant le métier musical, ainsi que d’autres essais sur des sujets connexes. Certains essais ne sont disponibles qu’en anglais pour le moment.

Ces livres ne peuvent aucunement remplacer des textes standards ; il sont plutôt des compléments à ces derniers. Ils contiennent de l’information que j’ai cherché longtemps, mais sans succès (avant tout : le pourquoi des choses). Je proposerai alors souvent des classifications ainsi que des explications alternatives pour les choses que je trouve peu ou pas expliquées ailleurs.

J’ai aussi écrit “Musical Composition: Craft and Art” publié par Yale University Press.

Cette série est dédiée à la mémoire de mon professeur et ami Marvin Duchow, un rare savant, un musicien profond et sensible, ainsi qu’un homme d’une générosité et d’une finesse hors du commun.

Un grand merci à mon meilleur ami Charles Lafleur, pour son travail en traduisant autant de ces textes en français, ainsi que pour ces commentaires toujours si perspicaces.

N.B. Ces livres sont gratuits. Vous pouvez les consulter et les télécharger sans aucun frais. Par contre, j’affirme mes droits d’auteurs en ce qui les concerne; toute citation doit m’être clairement attribuée. Aucun usage commercial ne peut en être fait sans ma permission écrite.

Sujet  Anglais  Français  Autres langues
On Teaching Harmony, Counterpoint, Orchestration, and Composition x Espagnol (pdf)
La forme musicale x Italien (pdf), Espagnol * (pdf), Allemand (pdf)
Contrepoint  x Espagnol (pdf)
Counterpoint workbooks (pdf) x
Orchestration x Néerlandais (pdf), Italien (pdf),  Espagnol (pdf), Allemand (pdf)
Improving computer simulation of the orchestra x
x
Harmonie x  x Espagnol (pdf)
On Musical Ideas x Espagnol (pdf)
Lettre à un jeune compositeur x  x Allemand (pdf), Espagnol (pdf), Italien (pdf), Russe (pdf)

* = vieille version


CONCERNANT L’ANALYSE MUSICALE

Vous trouverez ici quelques essais concernant l’analyse musicale. Mon approche y est différente de celle normalement enseignée dans des écoles de musique : je m’intéresse à l’analyse seulement comme un outil pour les compositeurs et les interprètes, et non pas comme une méthode ou un système.

Voici quelques brèves suggestions pour rendre vos analyses musicales plus utiles :

  • Commencez par écouter l’œuvre d’un bout à l’autre, sans référer à la partition, et notez tout ce qui ressort. Reprenez l’écoute plusieurs fois, tant que vous remarquez de nouveaux éléments. De cette façon, vous ne risquerez pas de négliger la forêt sonore au profit d’arbres qui ne séduisent que l’œil.
  • Distinguez les effets manifestement puissants des relations subtiles et ne vous attardez pas aux éléments inaudibles. Demandez-vous pourquoi le compositeur a choisi d’organiser, comme il l’a fait, les éléments marquants. N’oubliez pas qu’à l’écoute, la proéminence prime sur la subtilité et que les détails les plus fins tirent leur signification de ce qui les relie aux éléments principaux.
  • Les conclusions d’une analyse découlent toujours des questions qu’on a posées. En analyse musicale, la question cruciale ne concerne pas le « quoi » mais plutôt le « quand », ou, plus précisément, « pourquoi ceci maintenant ». Puisque la musique est un art temporel, l’analyse qui ignore la question du « quand » demeure déficiente. Si le compositeur a bien fait son travail, les éléments arrivent à des moments précis, pour des raisons précises, On ne peut les déplacer dans le temps sans changer leur signification, pas plus qu’on ne peut réorganiser les mots d’une phrase ou les phrases d’un texte sans en altérer le sens.
  • Les meilleures analyses sont celles qui intègrent les divers aspects musicaux : le rythme affecte l’harmonie, l’orchestration influe sur la perception rythmique, etc. Les analyses surestiment fréquemment les relations entre les hauteurs. Si les hauteurs sont importantes, elles ne le sont qu’en lien avec d’autres paramètres. Si des changements majeurs, dans le rythme ou dans l’orchestration, par exemple, ne modifient pas votre analyse, c’est que vous avez laissé passer des éléments vraiment importants.